L’ART RENCONTRE  : quand la beauté nous soigne

Les recherches récentes ont montré que face à une œuvre que nous apprécions, notre cerveau se met à fabriquer plusieurs types d’hormones : l’art caresse et sculpte le cerveau. Comment l’homme depuis très longtemps a-t-il puisé dans l’art un mieux-être, comment les artistes nous en font-ils vivre l’expérience, et comment aujourd’hui le musée s’attache-t-il à amplifier le rayonnement des œuvres ? Deux conférencières nous accompagneront dans cette réflexion.

SAMEDI 23 NOVEMBRE 9h15 > Salle du Cinéma Curial

Ulrike KASPER, Docteur en histoire de l’art

L’ART QUI SOIGNE

Si depuis la nuit des temps, l’art fut lié à un rituel, aujourd’hui plus que jamais, les artistes cherchent à créer un art lié à une expérience intime, un art qui soigne par sa beauté ou par son énergie comme les sons inaudibles de La Monte Young ou les lumières diffuses de James Turrrell. Jackson Pollock ne s’inspire-t-il pas des indiens Navarro et Joseph Beuys, des chamans tartares sibériens ? Ou d’autres encore comme Genesis Belanger composent un univers psychanalytique, tels les artistes surréalistes, invitant le spectateur à s’interroger sur son existence.

SAMEDI 23 NOVEMBRE 10h45 > Salle du Cinéma Curial

Nathalie BONDIL, Directrice du Musée et des Expositions Institut du Monde Arabe -Paris

QUAND LE MUSÉE NOUS SOIGNE

Le concept émergent de musée thérapeutique, ou « muséothérapie », définit l’utilisation de l’environnement muséal et ses collections à des fins de mieux-être et d’amélioration de la santé des participants. Il encadre les pratiques destinées aux patients, accompagnés ou en visite autonome, en galerie ou en atelier. Comment le musée peut-il soulager les maux du corps et de l’esprit ?

Illustration : Nils Udo, Waternest, 1995.